Quelques références historiques
Cette page essaie de fournir quelques éléments d'information sur les principales régions dont sont originaires les requérant-e-s débouté-e-s du canton de Vaud.

Erythrée / Ethiopie
En 1998, un violent conflit armé a éclaté entre l'Erythrée et l'Ethiopie autour de l'indépendance de l'Erythrée. Des milliers de réfugié-e-s ont dû fuir la région. Depuis 2000, l'ONU assure une présence militaire dans la région pour vérifier le respect des accords de cesser le feu dans la région.
Aujourd'hui, l'Erythrée et l'Ethiopie refusent les retours forcés. En dépit de cela, Berne refuse d'octroyer un permis de séjour aux ressortissant-e-s de ces pays et les maintient ainsi dans la précarité depuis des années. Un tribunal de Saint-Gall a par ailleurs récemment contesté cette politique menée par Berne.
Début 2006, un rapport sur la situation intérieure en Ethiopie a été publiée par M. Piguet, chercheur à l'iuéd (Institut universitaire d'études du développement, genève). Les «conseils aux voyageurs» du Département Fédéral des Affaires Etrangères (DFAE) concertant l'Ethiopie et l'Erythrée permettent également de se rendre compte de l'insécurité flagrante qui règne dans la région.

Evénements récents en Ethiopie/Erythrée (2006)

9 octobre:
Les troupes éthiopiennes ont pénétré sur le sol somalien. Associées aux troupes gouvernementales somaliennes, elles ont pris le contrôle d'une ville jusqu'alors aux mains des milices islamistes. Les islamistes avaient de nombreuses fois menacé l'Ethiopie si cette dernière se mêlait du conflit Somalien, la situation est donc toujours aussi explosive. Communiqué AFP.

24 juillet:
Toute la région menace de basculer dans un nouveau conflit ouvert, alors que plusieurs milliers de soldats éthiopiens sont entrés en Somalie pour soutenir l'ancien régime transitoire face aux milices islamiques. Cette incursion s'inscrit dans le cadre de la «guerre contre le terrorisme» des USA qui voient d'un mauvais oeil l'instauration d'un régime islamique en Somalie. En réaction à cette invasion, les islamistes ont appelé à une guerre sainte contre l'Ethiopie.

13 juillet:
Alors que la Somalie est maintenant principalement sous contrôle des milices islamistes, les Etats-Unis renforcent leur présence en Ethiopie ainsi que leur soutien au régime autoritaire qui y règne. Une seconde ambassade américaine vient d'ouvrir à Addis Abbeba, tandis que la Banque Mondiale, par l'intermédiaire de son président Paul Wolfowitz (l'un des piliers de la politique étrangère américaine et l'un des architectes des guerres du golfe de 1991 et 2001) vient de renouveler son soutien à l'Ethiopie en lui accordant à nouveau son soutien financier.

23 juin:
Grosse tension entre l'Ethiopie et la Somalie (Libération | Reuters). Les milices islamistes accusent le gouvernement éthiopien d'avoir envoyé des troupes en Somalie pour soutenir le président retranché. Les USA, qui soutiennent le régime autoriaire éthiopien et l'utilisent comme tête de pont en Afrique de leur «guerre contre le terrorisme» ont dépêché sur place le général Abizaid afin de coordonner la lutte «anti- terroriste»...

23 juin:
Grosse tension entre l'Ethiopie et la Somalie (Libération | Reuters). Les milices islamistes accusent le gouvernement éthiopien d'avoir envoyé des troupes en Somalie pour soutenir le président retranché. Les USA, qui soutiennent le régime autoriaire éthiopien et l'utilisent comme tête de pont en Afrique de leur «guerre contre le terrorisme» ont dépêché sur place le général Abizaid afin de coordonner la lutte «anti- terroriste»...

13 juin:
Une centaine de personnes ont été tuées et des milliers ont été déplacées au cours des 10 derniers jours dans des affrontement entre clans. Selon une radio de l'opposition, les affrontements auraient été attisés par le gouvernement autour d'un conflit territorial. Par ailleurs, au moins 14 personnes ont été tuées dans l'attaque d'un bus de voyageurs par un groupe armé.


Plusieurs organisations humanitaires ont décidé la semaine passée de réduire leurs activités en Ethiopie face à l'insécurité croissante qui règne dans le pays.

2 juin:
L'Ethiopie a refusé l'entrée sur son territoire de Arne König, président de la Fédération européenne des journalistes. Dans son communiqué, la Fédération internationale des journalistes (IFJ) déplore cette interdiction et rappelle la situation difficile des médias en Ethiopie, qui détient actuellement le record african de journalistes emprisonnés (21).


C'est également ce jour qu'a choisi l'Office Fédéral de Migrations Suisse pour lancer son programme «Retour volontaire vers l'Ethiopie»...

1 juin:
L'ONU réduit les effectifs en Ethiopie/Erythrée. Constatant le manque de progrès de l'acceptation par les 2 parties du tracé frontalier et les restrictions imposées par les autorités érythréennes, le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé de diminuer d'un tiers les effectifs de la MINUEE, malgré que celle-ci signale toujours des mouvements de troupe et une forte tension sur la zone frontalière.

30 mai:
3 explosions ont eu lieu dans l'est de l'Ethiopie faisant au moins 42 blessés. Le gouvernement s'est empressé d'accuser les forces «anti-paix», tandis que de nombreuses rumeurs accusent le gouvernement de cultiver l'insécurité afin de mieux justifier le contrôle et la répression généralisée qui se sont abattus sur le pays.

26 mai:
Depuis quelques jours, la plupart des sites d'information libre ou d'opposition sont inaccessible depuis l'Ethiopie. Le gouvernement éthiopien poursuit ainsi sa répression généralisée sur les médias. Interpelées par Reporters sans frontières, les autorités démentent toute implication...

12 mai:
Plusieurs sources font état d'affrontements entre les rebelles et les forces gouvernementales en Ethiopie. Des affrontements quotidiens ont également lieu entre les forces de l'ordre et les étudiant-e-s qui demandent la libération des prisonnier-e-s politiques. Plusieurs dizaines d'étudiants ont été battus et torturés suite à ces protestations, et certains sont toujours entre la vie et la mort. Dans l'est du pays, plusieurs routes ont été barrées dans des actions de désobéissances civiles. Par ailleurs plusieurs bombes ont explosé aujourd'hui dans la capitale éthiopienne faisant au moins 2 morts et 20 blessés

2 mai:
Ouverture du procès politique des 129 inculpé-e-s. «Ce procès très inquiétant a des conséquences graves pour les droits humains, la liberté des médias et la démocratisation en Éthiopie», a déclaré Kolawole Olaniyan, directeur du programme Afrique d’Amnesty International. Inculpé-e-s d'outrage à la Constitution, de génocide et de conspiration, les accusé-e-s, des leaders de l'opposition, journalistes et militant-e-s des droits de l'homme encourent la peine de mort. Les accusations sont qualifiées d'«absurdes» par Amnesty qui a demandé la libération immédiate des prisonnier-e-s. Communiqué d'Amnesty | Rapport complet d'Amnesty (anglais)

27 avril:
De passage en Ethiopie, Louise Arbour, Haut commissaire de l'ONU a déclaré «inquiétante» la situation des droits de l'homme dans le pays. Elle a notamment dénoncé la détention de nombreuses personnes dont les leaders de l'opposition et des journalistes qui sont détenus depuis une année en attente de leur procès sans avoir pû bénéficier d'une libération sous caution. Elle a également dénoncé des conditions de détentions «dures» et «rudimentaires», Article en anglais

27 mars:
Situation toujours tendue en Ethiopie, où 5 explosions ont eu lieu dans la capitale faisant au moins un mort et 15 blessés.

15 mars:
L'Union Européenne a publié son rapport final sur les élections éthiopiennes. Il est intéressant de noter que la publication de ce rapport, prévue en septembre 05, a été reportée par crainte que cela ne "suscite des troubles". Sont notamment dénoncés: les assasinats perpétrés par les forces de l'ordre, des «irrégularités sérieuses» et des «chiffres peu plausibles».

13 mars:
Réagissant au rapport sur la situation des droits de l'homme en Ethiopie publié par le gouvernement américain, le premier ministre éthiopien Meles Zenawi l'a qualifé de "ramassis de rumeurs" (news en anglais). Le rapport dénonce notamment des assasinats politiques, détentions arbitraires massives, restrictions de la liberté de la presse et de la liberté des associations.

8 mars:
Le secrétaire général des Nations Unies a réitéré ses appels à la collaboration entre l'Erythrée et l'Ethiopie, parlant d'une situation «de plus en plus insoutenable» et dangereuse pour la région.

7 mars:
Plusieurs explosions ont eu lieu dans la capitale éthiopienne. Cela alors que le gouvernement, sous couvert de lutte contre le terrorisme, arrête tou-te-s les opposant-e-s. De nombreuses rumeurs font également état d'affrontements dans diverses parties du pays.

6 mars:
Un employé autrichien de l'ONU a été blessé par balles par des soldats éthiopiens alors qu'il faisait son jogging. Cela en dit long sur la climat qui règne dans le pays... En Erythrée, un soldat de l'ONU, victime d'une crise cardiaque, est décédé faute d'avoir pû être évacué à temps vers un hôpital (Depuis plusieurs mois les appareils de l'ONU ont l'interdiction de survoler le territoire érythréen).

1 mars:
Le procès des opposant-e-s éthiopien-ne-s a été ajourné au 22 mars et risque fort de s'éterniser. Par ailleurs, l'un des avocats a été arrêté dans la nuit du 18 février par la police éthiopienne, accusé de "préparer des actes terroristes".

28 février:
L'Erythrée a rejeté la demande de l'ONU lui demandant d'entrer en négociation avec l'Ethiopie pour régler la question du tracé de la frontière entre les 2 pays.

27 février:
Le conseil de sécurité de l'ONU, par la voix de son président John Bolton (USA), a fermement invité l'Ethiopie et l'Erythrée à se réunir pour «appliquer sans délai» les accords d'Alger, signés en décembre 2000. Cet accord, qui a mis fin à 2 années de conflit meurtrier, demandait que les 2 pays se mettent d'accord sur le tracé de la frontière

23 février:
Aujourd'hui s'ouvre en Ethiopie le procès de 131 opposant-e-s au régime. Parmi les inculpé-e-s, de nombreux leaders de l'opposition, défenseurs des droits de l'homme et journalistes qui sont en détention depuis plusieurs mois sous des charges de trahison, conspiration et génocide. Le verdict pourrait déboucher sur des peines très lourdes, voire des condamnations à mort. Amnesty International appelle (version anglaise) à la «libération inconditionnelle et immédiate» de ces détenus d'opinion, alors que l'administration américaine (qui soutient le régime éthiopien à coups de millions de dollars pour du matériel et de l'entrainement militaire au nom de la lutte contre le terrorisme) a appelé à un procès équitable...
On apprend également qu'un journaliste anglais qui voulait couvrir le procès s'est vu refuser une accréditation et a dû quitter le pays pour avoir publié un article critiquant le gouvernement.

16 février:
Dans son point presse du jour, Kofi Annan a qualifié la situation entre l'Ethiopie et l'Erythrée «d'extrêmement préoccupante», et à alerté contre le risque d'une erreur de calcul qui pourrait dégénérer en conflit ouvert, alors que les 2 armées sont face à face.

15 février:
13 Erythéens employés par l'ONU dans le cadre de la mission de maintien de la paix ont été arrêtés sans explications par les autorités érythréennes (Communiqué ONU). Les autres employés erythréens de l'ONU sont actuellement contraints de se cacher pour éviter une arrestation...

14 février:
Le premier ministre anglais Tony Blair, dont le gouvernement est fortement engagé dans le soutien financier à l'Ethiopie, a rencontré le président Meles Zenawi. Il a notamment encouragé l'Ethiopie à «résoudre ses problèmes internes et continuer sur la voie de la démocratie». Il a par ailleurs rappelé que le gouvernement éthiopien avait été «élu démocratiquement». Manifestement, le gouvernement britannique a d'autres intérêts que ceux des droits humains, puisque cette déclaration intervient alors même qu'Amnesty International vient de dénoncer la détention arbitraire de milliers de personnes, et que la Communauté Européenne a déclaré les élections éthiopiennes non conformes au droit international. Comble de l'ironie, on apprend également que l'Ethiopie va construire une énorme prison (pour 1500 détenus) dans sa capitale pour un coût de 3 millions de dollars. Cette dernière sera «équipée aux standards internationaux», avec douche et salle de gym.

2 février:
Amnesty International lance un communiqué de presse (en anglais) pour dénoncer la détention de plusieurs milliers d'étudiant-e-s en Ethiopie. L'ONG demande que les jeunes, dont certains sont mineurs, qui sont en détention depuis plusieurs mois, soient ammenés devant un tribunal et puissent bénéficier d'un procès équitable. Amnesty s'inquète également des circonstances dans lesquelles plusieurs manifestants ont été abbatus par la police et des fréquents témoignages de tortures dans les centres de détention.

22 janvier:
Un journaliste anglais de l'agence Associated Press (AP), accusé de donner une mauvaise image du pays, a été expulsé d'Ethiopie. Deux jours plus tôt à Addis, la police a ouvert le feu sur une procession religieuse rassemblant des dizaines de milliers de personnes fêtant l'épiphanie. Au moins une personne a été tuée par grenade et plus de 20 autres blessées par les balles des forces de l'ordre.

4 janvier:
Les intellectuel-le-s, journalistes et membres du parti d'opposition qui sont détenu-e-s depuis des mois ne seront pas libéré-e-s. La haute cour éthiopienne confirme qu'ils et elles seront maintenu-e-s en détention et risquent des peines minimales de 15 ans de prison. Par ailleurs, le conseil de sécurité de l'ONU, dans son communiqué du 3 janvier, envisage le retrait de la mission de maintien de la paix au vu de la dégradation de la situation et de son incapacité à remplir sa mission.


Evénements récents en Ethiopie/Erythrée (2005)

30 décembre:
L'Europe commence à bloquer l'aide financière à l'Ethiopie en raison de la situation politique, notamment suite à l'arrestation et l'inculpation de plus de 130 membres de l'opposition et journalistes.

17 décembre:
En Ethiopie, des sources diplomatiques indiquent qu'environ 40'0000 personnes ont été emprisonnées depuis le début des troubles de novembre et 131 personnes (principalement des leaders de l'opposition, journalistes et leurs collaborateurs) détenus depuis des semaines sont maintenant sous le coup de chefs d'inculpations allant de la trahison au génocide. Dans ce contexte, le secrétaire d'Etat adjoint au ministère britannique des Affaires étrangères s'est rendu à Addis Abeba pour accuser l'Erythrée d'aggraver les tensions en expulsant certains contingents de l'ONU de son territoire. Par ailleurs, l'important soutien financier de l'Angleterre au gouvernement éthiopien a récemment été dénoncé lors d'une manifestation rassemblant plusieurs milliers d'Ethiopiens à Londres.

15 décembre:
Suit à l'ultimatum lancé par le gouvernement érythréen, le conseil de sécurité de l'ONU a décidé de déplacer une partie de son personnel vers l'Ethiopie.

13 décembre:
Les autorités érythréennes refusent de rencontrer les envoyés de l'ONU, réaffirmant par là leur décision d'expulser la mission de l'ONU de leur territoire. En Ethiopie, 2 journalistes ont été récemment arrêtés sur la base d'articles écrits 7 ans auparavant. Au moins 12 autres journalistes, accusés de trahison envers le gouvernement, sont également détenus sans aucun jugement depuis plus d'un mois.

12 décembre:
L'ONU estime qu'il existe toujours un risque de guerre entre l'Ethiope et l'Erythrée et demande des «actions concrètes».

7 décembre:
Le gouvernement érythréen donne «10 jours» aux membres américains, européens, russes et canadiens de la mission de la MINUEE (mission de maintien de la paix de l'ONU) pour quitter le territoire Erythréen. Le Conseil de sécurité a répliqué qu'il n'obéirait pas et exige que l'Erythrée revienne sur sa décision.

2 décembre:
De source officielle, 3 personnes ont été tuées lors d'affrontements entre la police et des etudiants. De source locale, on apprend que la quasi totalité des leaders de l'opposition est en prison, en grêve de la faim où en fuite face à la répression gouvernementale.

23 novembre:
Le Conseil de Sécurité exige la levée des restrictions de mouvement imposées par l'Erythrée à la mission de l'ONU.

18 novembre:
Situation toujours potentiellement explosive à la frontière Erythrée/Ethiopie. En plus des restrictions de mouvement imposées à la mission de l'ONU par les autorités erythréennes, celles-ci bloquent également les interventions médicales.

14 novembre:
Dans son rapport sur les récentes violences, la police ethiopienne accuse le gouvernement érythréen d'avoir encouragé les violences. Egalement au banc des accusés, le parti d'opposition et plusieurs journalistes. Le rapport mentionne aussi que 3 personnes sont décédées de «mort naturelle» dans un camp de prisonniers. L'armée ethiopienne est par ailleurs en train de creuser des tranchées le long de la frontière (BBC).

10 novembre:
La mission de l'ONU continue à observer des mouvements de troupes à la frontière Ethiopie/Erythrée. Le Conseil de sécurité de l'ONU devrait prochainement adopter une résolution.

3 novembre:
La Minuee demande au Conseil de sécurité de l'ONU d'intervenir en Erythrée/Ethiopie où la situation est qualifiée de «potentiellement explosive». Au vu de la situation, le Département fédéral des affaires étrangères déconseille aux voyageurs de se rendre en Ethiopie.

2 novembre:
Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées et plus de 150 blessées par la police antiémeute à Addis-Abeba lors d'une manifestation de l'opposition. Le gouvernement a par ailleurs procédé à l'arrestation systématique des figures importantes et des membres de l'opposition (Communiqué d'Amnesty International). Washington demande l'ouverture d'une enquête, tandis que l'ONU, au vu des événements récents, s'inquiète de l'imminence d'un nouveau conflit entre l'Ethiopie et l'Erythrée.

1 novembre:
6 personnes ont été tuées et plusieurs dizaines blessées en Ethiopie par les forces de l'ordre qui ont réprimé une manifestation de l'opposition.

24 octobre:
L'Erythrée restreint encore les mouvements de la mission de l'ONU. De plus, elle a cessé la distribution d'aide alimentaire à la population afin de «lutter contre la dépendance». Plusieurs observateurs d'inquiètent que l'Erythrée constitue ainsi des stocks pour l'armée en vue d'un conflit avec l'Ethiopie.

17 octobre:
L'ONU songe à retirer ses troupes d'Ethiopie et d'Erythrée suite aux pressions du gouvernement erythréen.

5 octobre:
L'Erythrée interdit à la mission de l'ONU de survoler son territoire.

29 août:
L'Ethiopie qualifie de «tissu de mensonges» les critiques de l'Union Européennes sur le déroulement des élections.

25 août:
l'Union Européenne dénonce de nombreuses irrégularités et violences lors des élections en Ethiopie et déclare les élections non conformes aux standards internationaux.

24 août:
le gouvernement Ethiopien accuse les observateurs de l'union européenne d'être favorables aux opposant-e-s du régime. Vive réaction de l'Union Européenne qui soutient ses délégués.

mai-juin:
dans le cadre des élections en Ethiopie, extrêmement controversées, des dizaines de personnes ont été assassinées, et de nombreux cas de violences, tortures et enlèvements ont été relevés. Rapport (en anglais) de l'Union Européenne.


Quelques liens
Journal de bord d'une expatriée à Addis Abeba
Présentation de l'Erythrée (Wikipedia)
Présentation de l'Ethiopie (Wikipedia)


Bosnie
Tensions toujours très présentes dans une région qui a connu des camps d'extermination et le plus grand massacre en Europe depuis la seconde guerre mondiale. Alors que la commémoration des 10 ans du génocide de Srebrenica vient d'avoir lieu, les principaux responsables des massacres sont toujours en liberté.

Evénements récents (2005)

11 novembre:
10 ans après le massacre de Srebrenica, la communauté internationale «s'impatiente» du fait que les principaux responsables soient toujours en liberté.

16 octobre:
500 cadavres retrouvés près de Srebrenica

30 août:
Les corps de 19 musulmans tués par les forces serbes exhumés d'un charnier récemment découvert

08 juillet:
Des milliers de nationalistes serbes manifestent pour nier les massacres de Srebrenica

07 juillet:
Tentative d'attentat contre la commémoration du massacre de Srebrenica


Quelques liens
Présentation du pays (Wikipedia)
Dossier sur le massacre de Srebrenica (Libération)
Historique du massacre de Srebrenica (site de soutien aux survivants)
Srebrenica, 10 ans après (dossier de la chaîne ARTE)


Kosovo
Région occupée militairement et gérée par une mission de l'ONU (la MINUK) depuis 1999. Le Kosovo réclame son indépendance, mais la Serbie y est farouchement opposée. Très nombreuses tensions qui font que le HCR s'oppose au retour de certain-e-s réfugié-e-s.

Evénements récents (2006)

21 janvier:
Le président du Kosovo, Ibrahim Rugova est décédé d'un cancer, à l'aube des négociations sur l'avenir et le statut de la région. De l'avis général, Rugova était la seule personne à avoir la carrure politique permettant de négocier le statut du Kosovo avec la Serbie. L'ONU a réagi en reportant l'ouverture des négociations et l'incertitude la plus totale règne sur l'avenir...


Evénements récents (2005)

6 décembre:
En réponse aux menaces d'attaques contre l'ONU, l'Union Européenne a déclaré qu'elle ne tolérerait aucune violence pendant les négociations sur le statut du Kosovo. Les tensions sont toujours fortes dans la région et la sécurité des minorités ethniques n'est pas garantie.

2 novembre:
Un groupe armé se manifeste alors que se négocie le futur statut du Kosovo.

29 août:
L'ONU renforce les contrôles policiers au Kosovo après le meurtre de 2 Serbes.

3 août:
La Serbie proteste contre le soutien de la Suisse à l'indépendance du Kosovo.

5 juillet:
Le siège de la MINUK au Kosovo attaqué pour la deuxième fois à l'explosif.

8 juin:
La Suisse s'inquiète de la radioactivité pour ses soldats.

16 mars:
Le président du Kosovo échappe à un attentat


Quelques liens
Portail francophone des Balkans
Site officiel de la MINUK (ONU)
Dossier du Monde Diplomatique